dimanche 6 novembre 2016

Le Grand Savoir


Le grand savoir est le savoir de l’Être. C’est ce qui répond à toute question qu’on se pose, à tous les choix qu’on doit faire. Ce qui est déroutant dans la vie, c’est que nous posons rarement la question que nous avons à l’Être en soi. Nous essayons le plus souvent de répondre à nos dilemmes en effectuant des calculs rationnels, en mettant côte à côte des côtés positifs ou négatifs. Mais le plus souvent, nous choisissons ou répondons avec notre tête plutôt qu’avec notre Être.

L’Être en soi connaît toujours les réponses à nos questions. Il est d’une clarté impensable pour la tête. Il est un ressenti avec toute l’énergie qui est dans notre existence. Pour pouvoir percevoir la clarté de sa réponse, il faut être en contact avec lui. Ceci nécessite de faire taire toutes les pensées, rationnelles ou non. Une fois ces nuages dissipés, nous pouvons percevoir sa clarté étincelante.

Nous sommes constamment dans le brouillard des pensées et nous interprétons ce qui nous entoure par le filtre de cette brume épaisse. Si je fais ceci et que l’autre fait ceci, nous marchons comme des zombis. Alors comment pouvons-nous entrer en contact avec cet Être et percevoir que c’est effectivement lui, ou si on veut nous-mêmes, qui répond à la question ?

Tout d’abord, quand nous posons une question à l’intérieur de soi, il faut être dans un endroit calme, propice à pouvoir faire taire ces pensées dans notre tête. Après quelques respirations profondes et de calme, il faut balayer toutes les idées qui sont la cause de réflexions, de tensions intérieures, qui sont rattachées à des craintes, des angoisses, des manifestations physiques (contractions, mouvements du corps). Si nous ne pouvons pas être dans un endroit calme, il faut être conscient de se retirer et ne pas répondre spontanément sans avoir interrogé l’Être en soi.

Il est certain que nous pouvons répondre par l’Être, mais seulement si nous sommes calmes et étanches à ne pas laisser entrer le stress des autres ou même nos propres pensées intérieures qui peuvent nuire au contact de l’Être.  Si nous sommes suffisamment calmes, même dans des contextes de surstimulation, nous pouvons répondre par l’Être à ce moment.

Maintenant, si la réponse crée une énergie au niveau de la tête, que notre visage exprime la réflexion et que notre corps se met en mouvement en lien avec cette réflexion, c’est une certitude que ce n’est pas une réponse qui vient de l’Être intérieur. Si par contre, l’énergie qui répond vient de l’espace du cœur et qu’elle irradie tout le corps et qu’en même temps nous ressentons un grand calme intérieur, c’est que nous sommes directement connectés à cet Être. Nous sommes en contact direct avec Soi-même au-delà de la pensée. Nous sommes dans la zone lumineuse intérieure et ceci peut même se percevoir à l’extérieur. La confiance de la réponse est totale et elle inspire le corps et lui donne une telle luminosité que ceci se transmet à certaines personnes sensibles à cette énergie.

Quand par exemple je me demande si je dois acheter une maison, il y a plusieurs idées et pensées qui vont émerger en moi. Certaines vont provenir de ma tête et d’autres qui vont venir de l’Être. Tel un nuage de poussière qu’on fait voler dans les airs, les particules les plus lourdes vont se déposer plus rapidement au sol. Les idées qui viennent de l’Être ont plus de consistance et une force énergétique plus dense que toutes les autres idées qui s’éparpillent dans l’espace. Est-ce que je vais avoir assez d’argent ? Est-ce le bon temps pour acheter ? Et s’il y avait une crise ?

Certains parlent de bruits incessants dans la tête, la tempête des idées qui se bousculent en soi. Tout ceci ne peut qu’avoir pour résultat de se perdre dans des énergies inutiles. Certains parlent de la petite voix intérieure qui nous répond. Je l’appellerais plutôt la Grande Voix intérieure. Si elle semble petite, c’est qu’on l’entend à peine à travers ce cafouillis d’idées de toutes sortes. Plus nous dissipons les idées et plus elle s’élève en forme et en volume. Plus elle devient immense, telle la pleine lune dans un beau ciel étoilé.

Quand nous posons notre question et que nous sommes comme un lac calme, les paroles intérieures deviennent très claires et c’est comme si nous avions une conversation avec ce grand Sage, celui ou celle qui sait, celui ou celle qui possède le grand Savoir de notre âme. Ce Maître intérieur qui nous pave la voie à nos décisions de vie, c’est ce Soi en nous, c’est Dieu en nous. Ceci nous permet de savoir que nous avons toujours avec nous ce guide intérieur sur lequel nous pouvons compter, l’Être de lumière.



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