Je crois qu’il serait merveilleux de pouvoir agir au
quotidien dans le calme intérieur et en pleine conscience. Sans être perturbé
par quelques pensées ou actions de nous ou des personnes qui nous entourent.
Sans les attachements qui font que nous nous accrochons à tout ce qui
passe. Tous ces attachements entraînent
la mobilisation d’énergies qui fait en sorte que nous nous fatiguons et nous
nous épuisons. Le stress, les angoisses, l’anxiété, les peurs sont l’effet de
ces attachements. S’ensuivent les crispations physiques, les pertes de vitalité
et le décentrement. Comme il serait merveilleux d’être comme un lac paisible
sur lequel se reflètent les actes de la vie, sans pour autant le perturber.
Les attachements à ce qui se manifeste en nous ou à
l’extérieur de nous sont le fait de l’identification à ce qui se manifeste. La
pleine conscience est une constatation sans attachement à ce qui est, c’est un
état qui laisse les choses se produire sans leur apporter un jugement, sans
nous les approprier, sans essayer de les contrôler.
Le stress par exemple est une conséquence d’un
attachement aux pensées conscientes ou inconscientes qui provoquent une
crispation du flux énergétique du corps et de l’esprit. Pour pouvoir sortir de
l’attachement à ces pensées, il faut être attentif au langage du corps qui nous
envoie de multiples messages. La source d’une pensée inconsciente auquel nous
allons nous accrocher se manifeste par une onde vibratoire qui peut être perçue
par le corps. Être attentif au langage du corps nous permet de ressentir qu’il
y a une manifestation d’une tension biologique. Nous avons le pouvoir de nous
dissocier de cet attachement. Faites l’expérience suivante: remplissez un verre
d’eau ou un bol et jeter doucement un objet dans le contenant, qu’allez-vous
constater de manière évidente ? Oui une perturbation à la surface. Il en va de
même si vous effleurez la surface de l’eau avec votre doigt, de subtiles
ondulations vont apparaître, mais pour les voir, il va falloir être attentif.
Plus l’effleurement est subtil, plus il va vous falloir être attentif pour
capter le mouvement à la surface.
Dans la vie quotidienne, il en va de même. Si je veux
percevoir les ondulations subtiles créées par mes pensées, il faut que j’y sois
très attentif. Attentif ne veut pas dire crispé ou tendu. Mais plutôt dans un
état de contemplation sans effort. Voici donc la source de l’attachement aux
pensées. Pour pouvoir se distancer de nos pensées, il fait prendre conscience
de la présence de ces pensées, regarder celles-ci sans m‘identifier à elles.
Ceci ne vient pas tout seul, encore faut-il pratiquer cet exercice. Plus nous
sommes attentifs à nos mouvements intérieurs, plus nous sommes à même
d’identifier la manifestation de ceux-ci et ainsi s’en distancer sans s’y
attacher.
Mais voilà, cette attention est souvent perturbée ou plutôt masquée par le bruit incessant qui est présent. Il est certainement important de s’éloigner de ce bruit et de se retrouver dans un lieu calme pour favoriser une meilleure attention. Mais pouvons-nous percevoir ces malaises intérieurs même lorsqu’il y a du bruit ? Nous avons souvent le réflexe de nous accrocher à ces bruits également. Un bruit est un bruit, un mouvement est un mouvement, des cris ou toutes autres actions perturbatrices sont ce qu’elles sont. Elles deviennent perturbatrices seulement quand nous nous laissons prendre à nous y accrocher. Une pensée peut avoir un bruit intérieur souvent beaucoup plus puissant que tout ce qui se meut à l’extérieur de notre tête. Dans le sens qu’elle peut occuper toute l’attention de notre cerveau. Oui c’est bien le fait de s’accrocher à ces bruits qui nous déconcentre. Toute la surface d’un lac calme reflète les multiples mouvements des oiseaux et des astres, le calme demeure toutefois sans mouvement, sans stress et sans ondulations.
Mais voilà, cette attention est souvent perturbée ou plutôt masquée par le bruit incessant qui est présent. Il est certainement important de s’éloigner de ce bruit et de se retrouver dans un lieu calme pour favoriser une meilleure attention. Mais pouvons-nous percevoir ces malaises intérieurs même lorsqu’il y a du bruit ? Nous avons souvent le réflexe de nous accrocher à ces bruits également. Un bruit est un bruit, un mouvement est un mouvement, des cris ou toutes autres actions perturbatrices sont ce qu’elles sont. Elles deviennent perturbatrices seulement quand nous nous laissons prendre à nous y accrocher. Une pensée peut avoir un bruit intérieur souvent beaucoup plus puissant que tout ce qui se meut à l’extérieur de notre tête. Dans le sens qu’elle peut occuper toute l’attention de notre cerveau. Oui c’est bien le fait de s’accrocher à ces bruits qui nous déconcentre. Toute la surface d’un lac calme reflète les multiples mouvements des oiseaux et des astres, le calme demeure toutefois sans mouvement, sans stress et sans ondulations.
Voici donc une porte qui peut nous aider à vivre le
merveilleux du calme intérieur en toute circonstance. Il ne reste plus qu’à
pratiquer ce pur état de conscience. Ainsi allons-nous nous ouvrir à la
conscience pure de l’existence au-delà du bruit et du mouvement. Ainsi
pourrons-nous être plus attentifs à ce qui se passe en nous et pouvoir demeurer
sans attachement à ces manifestations.
Cet état de non-attachement ou non-identification à ce
qui se passe permet d’être plus pleinement présent à tout ce qui se passe et à
toute la subtilité de l’existence. Ainsi je peux, malgré tout le mouvement et
toutes les responsabilités qui me sont demandées, être pleinement calme. Je
peux ainsi ressentir les plus subtiles senteurs et nuances de couleur qui
m’entourent, percevoir ce qui n’est pas perceptible par toutes les personnes
qui sont prisonnières des mouvements et des bruits. Ceci me permet d’être dans
cette vie en pleine présence sans obstacle, totalement disponible à ce qui est.
Ceci me permet de ressentir la vitalité de mon existence. Ceci me permet de
vivre plus intensément cette existence sans me laisser balloter par les vagues
du mouvement et des actions.
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